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Camille Galliard-Minier, candidate à la législative partielle : « Je serai une députée de proximité » - Le Dauphiné Libéré

Camille Galliard-Minier, candidate d’Ensemble pour la République (Renaissance, Horizons, MoDem, Territoires de progrès, etc.), a lancé officiellement sa campagne ce week-end. Elle est en lice pour la législative partielle sur la première circonscription de l’Isère, laissée vacante après la démission du député LFI Hugo Prevost.

Elle a été une des dernières à annoncer sa candidature pour la législative partielle sur la première circonscription de l’Isère. Elle, qui est soutenue par l’alliance Ensemble pour la République (Renaissance, MoDem, Horizons, Territoires de progrès, etc.), attendait d’abord la décision d’Olivier Véran, qui ne s’est finalement pas représenté. Et elle a un peu réfléchi aussi. « Mais pas trop, car l’envie était là », explique Camille Galliard-Minier, qui a déjà été députée de ce territoire pendant deux ans, de 2020 à 2022.« J’étais la suppléante d’Olivier Véran, quand il a été nommé ministre de la Santé. J’ai donc repris son flambeau en pleine période covid. » Et c’est cette connaissance du terrain et les liens qu’elle a pu tisser pendant ce petit bout de mandat, qui font qu’aujourd’hui, elle a le soutien direct et affiché de quatre premiers maires de la circonscription : Dominique Bonnet de Montbonnot, Thierry Ferotin de Biviers, Anne-Françoise Besson de Bernin et Michèle Flamand de Saint-Nazaire-les-Eymes. Et ce, malgré leurs diverses orientations politiques. Car Camille Galliard-Minier assure qu’elle veut créer des ponts, « allant du centre gauche au centre droit ».
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Son local de campagne sera un van itinérant
Elle précise ensuite qu’elle souhaite instaurer le dialogue, avec les élus du territoire et avec la population. « Entre 2020 et 2022, j’avais mis en place un dispositif “Allo, Mme la Députée”, une sorte de permanence téléphonique. Tous les vendredis, je répondais aux coups de fil des habitants. On parlait de tout, parfois je me faisais engueuler, mais la plupart du temps, c’était très constructif. Si je suis élue, je referai cela. J’ai besoin du contact avec les gens. D’ailleurs, je serai une députée de proximité. Cette circo, je la connais. J’y suis née. C’est là que j’ai fait mes études, c’est là que j’ai travaillé. » Jamais elle ne cite le candidat du Nouveau Front populaire, Lyes Louffok, qui, lui, vient de Paris , mais on sent bien qu’elle place son parcours en opposition au sien.Et pour prouver qu’elle parie à 100 % sur la proximité, elle nous dévoile que son local de campagne sera un van ! « Jusqu’au scrutin de janvier, je vais circuler dans ce petit véhicule sur toute la circonscription. Dans mon van, il y aura du café, du thé, et avec les habitants, on va parler de mon projet. »
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Source et crédit photo : Le DL / Ève Moulinier