J’ai récemment porté à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à permettre aux salariés de donner leur sang, leurs plaquettes ou leur plasma pendant leur temps de travail, sans perte de rémunération. Ce texte, actuellement en cours d’instruction parlementaire, répond à un enjeu majeur de santé publique : renforcer l’accès au don pour les actifs. Aujourd’hui, les stocks de produits sanguins restent fragiles, le renouvellement des donneurs demeure insuffisant, et la France reste encore trop dépendante des importations de plasma. Cette proposition vise à lever les freins logistiques pour les donneurs potentiels, en facilitant un acte altruiste, vital et citoyen. Les premières auditions se sont déjà tenues, réunissant notamment la Direction générale de la santé (DGS) et la Fédération française pour le don de sang bénévole (FFDSB). Ces échanges constructifs permettent d’enrichir le texte et de poser les bases d’un équilibre entre solidarité nationale et exigences d’organisation du travail. Le processus législatif se poursuit, avec de nouvelles consultations à venir. Cet engagement fort s’inscrit dans une volonté de valoriser le don, d’accompagner les donneurs et de bâtir une société plus solidaire.