Aujourd’hui, j’ai échangé en visio avec plusieurs AESH (Accompagnantes d’Élèves en Situation de Handicap) de notre région, représentantes de l'association AESH en Lumière. Un temps précieux pour entendre leurs parcours, leurs difficultés, leurs propositions.

Toutes l’ont dit : elles exercent ce métier avec passion, mais ne parviennent plus à en vivre dignement. Temps partiels imposés, contrats précaires, absence de statut pérenne, manque de lien avec les familles… L’école inclusive ne peut pas reposer sur la précarité.

📚 Depuis 2017, plusieurs avancées ont été obtenues :
– La création des Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés (PIAL) ;
– L’augmentation du nombre de postes d’AESH (+70 000 en 10 ans) ;
– La revalorisation progressive des grilles de rémunération ;
– L’adoption de la loi de 2024 permettant l’accompagnement des élèves sur la pause méridienne.

Mais ces progrès restent insuffisants. Les besoins sont massifs, les attentes des familles et des professionnels immenses, et la reconnaissance encore trop faible.

🤝 Je prends trois engagements concrets :
– Suivre la mise en œuvre effective de la loi sur la pause méridienne, encore inapplicable dans de nombreux établissements ;
– Cosigner la proposition de loi n°664 créant un véritable statut de fonctionnaire pour les AESH ;
– Organiser localement un temps de travail commun (AESH, familles, élus, rectorat) pour tenter de construire, ensemble, des réponses concrètes et remonter les besoins du terrain.

L’inclusion, c’est une ambition républicaine, qui exige des moyens, du respect, et un accompagnement humain à la hauteur.